La Caisse d’Epargne est historiquement liée à l’Economie Sociale et Solidaire; la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes est même une ESS. Que ce soit lors de la création du livret d’épargne ou du financement des premiers logements sociaux, il y a plus de 200 ans, elle s’est toujours investie en faveur de l’intérêt général. « On a vu lors de ces dernières décennies se développer des entreprises qui pallient des problèmes sociaux comme le chômage, l’intégration ou l’environnement. Un nouveau modèle économique qui ne dépend plus seulement des aides s’est mis en place, et nous sommes là pour l’accompagner » explique Frédéric Hello, Directeur de l’Agence de ’Economie Sociale et Solidaire. Créée en juin 2017, l’Agence de l’Economie Sociale et Solidaire fonctionne comme une agence classique auprès des structures qui peuvent bénéficier de l’épargne solidaire, compte tenu de leur utilité sociale ou de leur gouvernance démocratique.
Un maillage dense et porteur
De nombreux projets ont vu le jour avec l’appui de l’Agence de l’Economie Sociale et Solidaire, notamment dans l’éducation, les nouvelles technologies ou la transition énergétique. « Comme dans toute relation bancaire, nous travaillons en partenariat avec nos clients. L’originalité vient du fait que nous accompagnons souvent des structures en création, qui évoluent dans un système économique spécifique et qui mixent les modes de financement » précise Frédéric Hello.
L’Agence de l’Economie Sociale et Solidaire intervient ainsi en collaboration avec des acteurs dédiés, comme la Fondation de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes, France Active ou Ronalpia. Pour Frédéric Hello, «Un dossier ne passe jamais entre nos seules mains. Nous avons aussi des contacts permanents avec des réseaux d’accompagnement comme les incubateurs, ou même les collectivités territoriales».
L’Economie Sociale et Solidaire a la particularité d’être composée d’une multitude de petites structures très diverses, mais tous ces acteurs partagent le sens des valeurs et de l’engagement. « Nous montons de vrais projets, avec de vrais business plans. C’est un milieu de plus en plus professionnel et pragmatique », conclut M. Hello.
