Aux côtés de son partenaire l’Impact Tank, think-and-do tank dédié à l’évaluation d’impacts des innovations sociales et environnementales, la FNCE a pris part à la réflexion collective autour de l’impact pour les entreprises et sur les territoires.
Avec notamment l’intervention de Alain Di Crescenzo, président de la FNCE, qui a pris la parole lors d’une plénière portant sur « La mesure d’impact, un baromètre de l’ancrage territorial des entreprises », aux côtés de personnalités telles que Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, Timothée Duverger, enseignant à Sciences Po Bordeaux et rapporteur du Groupe de Travail Impact Tank, Isabelle Aprile, directrice de l’innovation sociétale du Groupe Sodexo, et Amandine de Souza, directrice générale de Leboncoin.
Dans le cadre des conclusions du rapport de l’Impact Tank, intitulé « Mesurer l’impact social et l’ancrage territorial des entreprises », présenté lors du Sommet de la Mesure de l’Impact, Alain Di Crescenzo a mis en avant l’ancrage régional des Caisses d’Epargne et a illustré comment celles-ci agissent en tant que catalyseur d’impacts territoriaux.
Notamment grâce à leur collaboration avec d’autres acteurs du territoire (Associations, collectivités locales, partenaires…), à l’instar de l’association Finances & Pédagogie qui forme plus de 50 000 personnes, dont 30 000 jeunes, à la gestion du budget chaque année. Ou grâce à l’accompagnement vers l’emploi de 5 000 personnes modestes grâce au microcrédit Parcours Confiance.
La redistribution de la valeur aux territoires est une des spécificités des Caisses d’Epargne : en témoignent les 1 300 projets associatifs soutenus en 2023 mobilisant 20 millions d’euros et les 600 associations œuvrant pour la jeunesse accompagnées via 2 appels à projets… soit plus de 300 000 jeunes touchés.
Les Caisses d’Epargne expérimentent également de nouvelles solutions, en réponse aux besoins des territoires, telles que des actions d’inclusion numérique.
Les Caisses d’Epargne ont également participé à deux ateliers de réflexion.
Sur la « Multiplication des labels et des normes : pour quel impact ? », Michaël Kervran, membre du directoire de la Caisse d’Epargne Hauts de France, a apporté son éclairage sur la question en évoquant la labélisation B Corp de la banque régionale coopérative.
Il a précisé qu’au-delà d’apporter une reconnaissance de son lmpact positif territorial, elle lui permet de s’inscrire dans un processus d’amélioration continue.
Dans l’atelier « L’engagement des entreprises dans les territoires : comment le mesurer ? », Cédric Turini, directeur du développement coopératif et sociétal à la FNCE a évoqué les actions à Impact portées par les Caisses d’Epargne (notamment le Prêt à impact).
Il a rappelé qu’ « il ne faut pas avoir peur de mesurer son impact. Les entreprises sous-estiment trop souvent leur empreinte locale. Certes le sujet peut paraître complexe mais des méthodes existent. »
