A l’aube du nouveau millénaire, les Caisses d’Epargne ont en effet rejoint la grande famille des coopératives. Avec la loi de réforme du 25 juin 1999, elles ont adopté un nouveau statut et engagé la création, ex nihilo, de leur sociétariat, par l’ouverture de leur capital, entrant alors dans une nouvelle phase de leur histoire. En peu de temps, elles ont donné une réalité au concept du sociétariat, que d’autres ont mis des décennies à construire. Plus de vingt ans après l’adoption de ce statut coopératif, les Caisses d’Epargne comptent désormais 4,5 millions de sociétaires.
A l’inverse d’autres réseaux coopératifs, le sociétariat Caisse d’Epargne ne s’appuie pas sur un sociétariat type mais bien sur un ensemble d’individus très différents, fruit de leur histoire. Cette « hétérogénéité » apparait comme une opportunité formidable pour mieux comprendre la société dans son ensemble et répondre aux nouveaux besoins émergents des territoires.
Socle de l’identité coopérative, les sociétaires sont un maillon essentiel de la gouvernance des Caisses d’Epargne. Ils sont invités chaque année à participer à l’assemblée générale de leur Société locale d’épargne (SLE) selon le principe “une personne, une voix”. Ils disposent de canaux d’information et de communication qui leur sont consacrés : point d’information en agence, lettres aux sociétaires, espace Internet dédié, Web conférence, réunions privilèges, RDV en agence, au cours desquels ils rencontrent les acteurs de leurs territoires, etc. Les clubs sociétaires leur permettent par ailleurs de bénéficier d’offres et avantages négociés.