Les Caisses d’Epargne partenaires du concours « 101 Femmes Entrepreneures »

Le 3 mars dernier, à Bpifrance, s’est tenue la journée de lancement de la nouvelle édition du concours "101 Femmes Entrepreneures". Cet événement a marqué le coup d’envoi de ce concours dont l'objectif est de mettre en lumière une femme cheffe d'entreprise par département et de contribuer ainsi à une meilleure visibilité des femmes entrepreneures.

Le 3 mars dernier, dans les locaux de BpifranceAurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, et Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, ont officiellement lancé l’édition 2025 du concours 101 Femmes Entrepreneures.

Lancé en 2023 sous le haut patronage du Premier ministre, ce concours vise à mettre en lumière 101 femmes entrepreneures
, une par département, afin d’inciter davantage de femmes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et de valoriser l’ensemble des dispositifs de soutien disponibles en France.

Alors que la dernière étude menée par la FNCE en collaboration avec Kantar Insights met en évidence une érosion de la place et de la visibilité des femmes dans l’entrepreneuriat français, la Fédération nationale des Caisses d’Épargne est fière d’annoncer le renouvellement de son partenariat avec le concours.

Un engagement renouvelé des Caisses d’Épargne

Depuis plusieurs années, les Caisses d’Épargne jouent un rôle actif dans l’accompagnement et la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Françoise LeMalle, présidente du COS de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, a rappelé l’importance de cet engagement :

« Au cours des cinq dernières années, les Caisses d’Epargne ont participé à plus de 300 événements de soutien aux femmes entrepreneures au niveau national et régional. L’invisibilité des femmes chefs d’entreprise est un obstacle pour certaines à entreprendre, c’est notre but en CE à mettre en lumière ces femmes et toutes les actions qui sont accomplies en leur faveur par les associations que nous soutenons. Il faut se féliciter de toutes ces réussites même si le chemin est encore long. »

Un engagement d’autant plus essentiel que les études montrent qu’une parité réelle dans l’entrepreneuriat représenterait des milliards d’euros supplémentaires pour l’économie française.


Un levier économique et sociétal majeur



De nombreuses figures de l’entrepreneuriat féminin ont pris la parole lors du lancement de cette nouvelle édition, soulignant à la fois les défis et les opportunités liés à l’égalité dans l’entrepreneuriat.

Kelly Massol, fondatrice de Les Secrets de Loly et présidente du réseau Les Premières, a insisté sur le potentiel économique colossal d’un soutien renforcé aux femmes entrepreneures :

« Nous avons un potentiel de croissance gargantuesque si les femmes sont accompagnées et soutenues. »

Marie Eloy, fondatrice du réseau d’entraide Femmes des Territoires, a tenu à rappeler que la promotion de l’entrepreneuriat féminin ne se fait pas au détriment des hommes :

« Quand on agit sur les femmes, on agit sur toute la société. Il faut arrêter avec cette petite musique qui dit qu’en faisant la promotion de l’entrepreneuriat des femmes, on agit contre les hommes. Quand on agit pour les jeunes, on n’agit pas contre les seniors. Plus il y a de mixité, plus ça sert aussi les hommes. »

Pour Alexandra Laroche-Chaib, fondatrice de Docteur Sirop, ce concours représente une opportunité unique pour les lauréates :

« Il n’y a pas beaucoup de choses gratuites et ce concours l’est. En termes de ROI, il vous apportera crédibilité, confiance et financement. Et une communauté de vraies sœurs. »



Un engagement politique pour l’égalité économique


Les deux ministres présentes ont également souligné l’importance de cet engagement pour la transformation de la société.

Aurore Bergé a insisté sur l’impact de l’entrepreneuriat féminin dans la quête d’une autonomie financière indispensable pour les femmes :

« Ce concours est la preuve que la sororité est une valeur qui existe dans les faits. L’entrepreneuriat est le point de départ : l’autonomie financière des femmes, qui donne accès à la liberté. Tout commence par là.
Il y a un mot que je déteste, c’est l’autocensure, qui continue de mettre la charge de l’échec sur les femmes. On doit briser les destins tout faits dès l’école. Les femmes sont présentes dans tous les secteurs, y compris ceux qui ont un impact fort sur leur propre vie et sur la société. La question de l’égalité dès le plus jeune âge ne bénéficie pas qu’aux femmes, elle rejaillit sur toute la société.
On essaie de créer une nouvelle culture dans notre société. Elle est en marche et pour qu’elle soit possible dans tous les territoires, il faut des porte-parole. L’État doit être au rendez-vous pour accompagner les femmes dans leurs projets et leur permettre d’éclore et de grandir. »


Clara Chappaz a quant à elle rappelé que l’égalité économique ne devait plus être un débat mais une évidence :

« Quand on est une femme dirigeante, on est une dirigeante. Il n’y a pas d’énergie dite féminine. Dans cette salle, je vois des personnes qui avancent pour la France.
L’accès à l’égalité économique pour les femmes doit et restera une priorité. »


Dans le cadre de cette nouvelle édition, les 101 lauréates seront accueillies par la FNCE lors d’un bootcamp organisé le 16 juin dans ses locaux. Cette journée de perfectionnement sera l’occasion pour elles d’échanger avec des experts et de renforcer leurs compétences pour faire grandir leur projet.

En tant que banque coopérative ancrée sur tous les territoires, les Caisses d’Epargne réaffirment ainsi leur engagement à accompagner les femmes qui osent entreprendre et à soutenir toutes celles qui participent à la transformation économique et sociale du pays.