Rubans du Patrimoine, église de Perpignan

Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 : étape à Perpignan

Entre le 8 mai et le 26 juillet 2024, la Flamme Olympique de Paris 2024 réalise un véritable périple à travers la France, qui lui fait traverser plus de 400 communes !
C'est l'occasion en or pour embarquer avec elle et re(découvrir) les monuments de France qu’elle croise en chemin et qui sont lauréats du concours « Les rubans du Patrimoine ».

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Prix national en 2013 pour la restauration de l'église Notre-Dame de la Réal et de la maison du sacristain

Présenté par Jean-Marc PUJOL (Maire de Perpignan) et Fabrice BOUTEY (Directeur de la société PY)

L’église Notre-Dame de La Réal est le symbole même de l’âge d’or de la ville majorquine (1276-1344). Perpignan était alors la capitale du royaume de Marjoque. La construction de l’église s’étale de 1301 à 1340. En 1338, le pape Benoît XII y institue une collégiale. L’église sert d’atelier d’artillerie à la révolution et redevient siège paroissial en 1804. 

L’édifice semble avoir conservé l’essentiel de son architecture originelle de la première moitié du XIVème siècle. Sa nef unique, primitivement couverte d’une charpente apparente a été masquée au milieu du XIXème siècle, par de fausses voûtes plâtrées. Cette nef est rythmée par huit travées séparées par sept arcs diaphragmes en tiers-point. Chaque travée accueille deux chapelles latérales voûtées de croisées d’ogives. L’abside polygonale à sept pans et six contreforts, plus basse et plus étroite que la nef, est voûtée d’ogives. 

Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1983. En 2000, la ville prend la décision d’entreprendre la restauration de celle-ci. Les travaux dureront 12 ans. De 2000 à 2004 se déroulent les travaux de reprise de couvertures, façades, vitraux, clocher, restauration des décors intérieurs et gypseries. 

Les décors originaux des murs et des voûtes avaient été recouverts de grisaille. Plusieurs campagnes de sondages et d’essais de restauration ont permis de retrouver un équilibre esthétique et stylistique entre les différents décors ainsi qu’une meilleure lisibilité et compréhension. 

En 2005, des investigations plus poussées sur la chapelle de La Soledad conduisent à entreprendre un étaiement d’urgence de l’ensemble de la maison du sacristain qui, par décollement, risque d’entrainer l’effondrement de la chapelle. Les travaux de consolidations et de restauration suivront. 

La maison du sacristain est maintenant dédiée aux associations de la paroisse (scouts, chorale, œuvres de bienfaisance). 

L’église attire de nombreux touristes qui s’émerveillent devant la richesse des décors de l’art médiéval catalan enfin visibles. 

Prix régional en 2017, pour la restauration de l’église Saint-Jacques et de la chapelle de la Sanch 

L’église Saint-Jacques de Perpignan, fondée en 1245, bordée de fortifications conçues par Vauban, possède des décors très riches et un ensemble de retables uniques provenant de couvents perpignanais disparus. La chapelle de la Sanch, qui fut accolée en 1699 puis réunie à l’église, est la chapelle de la confrérie qui organise la célèbre procession des pénitents du Vendredi Saint. 

Du fait de nombreuses dégradations, une restauration générale par phase a démarré en 1997 et la ville a tenu à son achèvement en 2016, pour les 600 ans d’existence de la confrérie. Les couvertures, les façades complexes et l’intérieur (gypseries, décors peints, sols en marbre, lustrerie, électricité, chauffage) ont été entièrement restaurés et la charpente consolidée. Cette opération à fort contenu patrimonial et culturel consolide la place de Perpignan comme destination touristique notamment durant la Semaine Sainte. 

Saillac a investi en 2015 dans un projet ambitieux : la réhabilitation de l’ancien prieuré bénédictin de femmes (IX-XVIIIe siècle) en Maison de la noix, nommée les Quatre Demoiselles.  Après d’importants travaux de gros œuvre pour sauver ce lieu magnifique, complété par l’acquisition du bâtiment voisin (ancien atelier d’un sabotier), cet espace est entièrement dédié à ce fruit à coque et permet la découverte de la noix à travers les âges, depuis 1532 où il est attesté que la noix Marbot a vu le jour à Saillac. La Maison de la Noix, qui avait pour objectif principal de préserver le patrimoine, est un véritable outil d’animation touristique pour le territoire. L’espace bistrot/restauration, privilégiant la production locale et circuit court, devient également un lieu de vie et crée un lien social pour les habitants. 

Les Caisses d’Epargne, Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, fêtent cette année 10 ans de partenariat avec « Les rubans du Patrimoine », concours récompensant la mobilisation des collectivités dans l’entretien et la sauvegarde du patrimoine bâti français.