Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 : étape à Niort

Entre le 8 mai et le 26 juillet 2024, la Flamme Olympique de Paris 2024 réalise un véritable périple à travers la France, qui lui fait traverser plus de 400 communes !
C'est l'occasion en or pour embarquer avec elle et re(découvrir) les monuments de France qu’elle croise en chemin et qui sont lauréats du concours « Les rubans du Patrimoine ».

Prix 2023 spécial « dynamisme territorial »

Réhabilitation de la friche industrielle « Port-Boinot » 

Le site de « Port-Boinot » doit son nom à une chamoiserie fondée en 1881 à Niort par Théophile Boinot, un négociant en laine qui rachète une affaire implantée au Moulin Neuf. L’entreprise se développe avec ses fils, Louis et Charles, qui diversifient la production en créant en 1912 un secteur ganterie. De nombreux bâtiments sont construits durant le XXe siècle, répondant à la modernisation et à la diversification des activités : mégisserie, chamoiserie, ganterie, bonneterie. Parmi eux, le château d’eau ou encore l’agrandissement du logement patronal édifié vers 1900. L’entreprise Boinot finit par déposer le bilan en 1996 et ferme définitivement ses portes en 2005. Le site devient une friche industrielle. 

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Consciente du potentiel de ce site, la ville de Niort entame en 2015 un processus de recomposition urbaine, paysagère et patrimoniale. L’enjeu affiché est multiple : il s’agit de dépolluer le site mais aussi, de le reconnecter à la géographie du fleuve, à son territoire, à sa ville, tout en gardant une trace de son activité passée et d’y implanter des équipements publics. Forts de cette histoire portuaire et industrielle, le site et le programme de requalification prennent l’appellation « Port-Boinot ». le programme permet la reconversion des 25 000 m² de friches industrielles en un vaste espace paysager et la réhabilitation de 1 440 m² de bâtiments, dont le séchoir, les hangars, le château d’eau et les bassins de décantation. 

Le séchoir est conçu pour sa seconde vie comme un lieu d’accueil, d’information et de médiation sur l’histoire et l’architecture de Niort et de son agglomération, destiné à tous les publics. Les anciens hangars sont quant à eux convertis en espace d’exposition et café, café-concert accueillant des expositions d’art contemporain, d’art graphique et des installations numériques. Situés entre les Ateliers du port et la Sèvre naturelle, les anciens bassins de traitement des peaux sont transformés en bassins botaniques et évoquent la végétation du Marais Poitevin. Zones de sérénité et de convivialité, les jardins sont multiples : les jardins du marais mouillé à l’est, la grande prairie à l’ouest et la berge douce au sud-est engazonnée en pente douce. 

Crédit photo ©Bruno Derbord

Prix national 2016 – Communauté de Communes du Thouarsais

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Restauration de l’hôtel du Président Tyndo et transformation en conservatoire de musique et de danse

L‘hôtel du Président Tyndo (Louis Tyndo, sénéchal de la vicomté, premier président du parlement à Bordeaux), construit dans la seconde moitié du XVème siècle, est un édifice style renaissance emblématique au cœur de Thouars. Sa position urbaine privilégiée et l’ampleur du site ont conduit la ville de Thouars à acquérir l’hôtel en 1873 pour y établir une école de filles. Ce changement d’usage va nécessiter un agrandissement et des transformations. Une nouvelle aile est construite dans un style néo-médiéval qui abrita les salles de classe et le grand dortoir. Après le départ de l’école en 1979, l’hôtel particulier tombe en désuétude et est désaffecté pendant 30 ans.

La grande tour d’escalier du XVème fut classée au titre des monuments historiques en 1889. Le corps de logis XVème et les bâtiments du XIXème sont inscrits à l’ISMH en 2013. L’édifice est très dégradé. La communauté de Communes du Thouarsais a choisi la reconversion de ce lieu en conservatoire plutôt que le projet de construction neuve.

Les bâtiments ont été restaurés en rétablissant les dispositions anciennes du bâtiment de la Renaissance : restauration des façades en pierre de taille, restitution des menuiseries à vitraux, dégagement et restauration des cheminées médiévales aux décors peints du XVIIème, restitution de parquets et de terre cuite traditionnelle, restauration des menuiseries du XVème siècle par greffe.

Les bâtiment XIXème, de style néo-médiéval, ont fait l’objet d’importants travaux : consolidation de la charpente, renforcement des structures de planchers pour répondre aux contraintes réglementaires en conservant leur rôle aux structures anciennes.

La grande tour d’escalier du XVème fut classée au titre des monuments historiques en 1889. Le corps de logis XVème et les bâtiments du XIXème sont inscrits à l’ISMH en 2013. L’édifice est très dégradé. La communauté de Communes du Thouarsais a choisi la reconversion de ce lieu en conservatoire plutôt que le projet de construction neuve. Les bâtiments ont été restaurés en rétablissant les dispositions anciennes du bâtiment de la Renaissance : restauration des façades en pierre de taille, restitution des menuiseries à vitraux, dégagement et restauration des cheminées médiévales aux décors peints du XVIIème, restitution de parquets et de terre cuite traditionnelle, restauration des menuiseries du XVème siècle par greffe. Les bâtiment XIXème, de style néo-médiéval, ont fait l’objet d’importants travaux : consolidation de la charpente, renforcement des structures de planchers pour répondre aux contraintes réglementaires en conservant leur rôle aux structures anciennes.