Regards sur l’Épargne #17 : épargne et inflation

Qu’il s’agisse de préserver le pouvoir d’achat des ménages et leur épargne ou de permettre aux entreprises de se financer, la Banque centrale européenne, la Banque de France et les banques commerciales sont confrontées à des enjeux de première importance. Quant aux épargnants, ils sont bien souvent amenés à réaliser des arbitrages dans leur épargne, au gré de l’évolution des taux et des rendements. La nouvelle édition de Regards sur l’Épargne se penche sur le sujet.

Agnès Bénassy-Quéré

seconde sous-gouverneure de la Banque de France

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), « l’inflation est la perte de pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix » . Concrètement cela signifie qu’à mesure que le temps passe, la quantité de biens et de services qu’un agent économique peut acquérir avec une même somme d’argent diminue.

Si l’inflation rogne sur le pouvoir d’achat des agents économiques, elle amenuise également leur épargne. Lorsque l’épargne n’est pas placée ou lorsque son rendement est inférieur à l’inflation, alors sa valeur réelle diminue avec le temps.

Dans ce contexte, les banques centrales interviennent pour garantir et préserver la stabilité des prix, c’est-à-dire maintenir l’inflation à un niveau ni trop élevé ni trop faible. En effet, si une inflation trop importante est préjudiciable à l’économie, une baisse durable et généralisée des prix doit également être évitée. Au sein de la zone euro, il incombe à la Banque centrale européenne (BCE) et aux banques centrales nationales, à l’image de la Banque de France, de s’assurer que l’inflation demeure contenue, c’est-à-dire qu’elle ne s’écarte pas de sa cible fixée à 2%. 

Assurer la stabilité des prix est un objectif complexe dont les conséquences peuvent parfois être négatives à court terme pour les agents économiques. Par exemple, si la hausse des taux directeurs permet de juguler l’inflation, elle a également des incidences directes sur l’épargne et le patrimoine des ménages. En particulier, le renchérissement du coût du crédit rend l’accès au financement bancaire plus difficile et donc l’acquisition d’un bien immobilier plus difficile. 

En raison des effets de l’inflation sur l’épargne, la seule solution pour en préserver la valeur est de l’investir.

Quels sont les effets de l’inflation pour les agents économiques ? Comment les banques centrales assurent-elles la stabilité des prix ? Quelles solutions les épargnants ont-ils à leur disposition pour valoriser leur patrimoine financier ? 

Vous le découvrirez en lisant la publication dans son intégralité ci-dessous :

Depuis 2019, la Fédération nationale des Caisses d’Epargne édite Regards sur l’Épargne, la lettre d’information des Caisses d’Epargne sur les grandes thématiques liées à l’épargne, pour apporter une information objective et pédagogique à un large public en s’appuyant sur le témoignage d’experts.

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Pour en savoir plus

Banque de France : https://www.banque-france.fr/fr

Insee : https://www.insee.fr/fr/accueil

Eurostat : https://ec.europa.eu/eurostat/web/main/home