Smalt Capital, leader de la gestion régionale de capital investissement dans le sud-ouest de la France, vient de s’unir à la banque coopérative pour soutenir le développement de l’économie locale sur l’île de la Réunion et de Mayotte. Smalt Capital intervient régulièrement au capital des sociétés pour renforcer leurs fonds propres mais aussi aider les entreprises des territoires où elle est implantée à se développer et « devenir les leaders de demain ». Une volonté qu’elle partage avec la Caisse d’Epargne CEPAC, véritable moteur de l’économie régionale.
Un fonds 10 sur 10
La promesse est simple : aider les professionnels de la Réunion et de Mayotte dans cette période difficile et accélérer leur développement. Comment ? Via le fonds RUNaissance, un fonds d’investissement 10 sur 10. Pourquoi 10 sur 10 ? Car ce fonds, souscrit entièrement par la Caisse d’Epargne CEPAC, est abondé d’une enveloppe de 10 millions d’euros… une enveloppe qui sera complétée pour atteindre un total de 20 millions.
« Nous sommes dans une situation compliquée où la crise a mis en lumière le manque de fonds propres des entreprises. Nous serons donc en capacité de venir sur des sujets comme le refinancement des PGE (NDLR : Prêt garanti par l’État) ou des prêts rebonds pour renforcer les fonds propres des sociétés« , indique Stéphane Poupault, directeur de Smalt Capital.
Le mécanisme de RUNaissance est simple : prendre des participations dans le capital des entreprises pour accompagner un certain nombre d’opérations. Le ticket du fonds démarrera à 500 000 euros, avec la possibilité de monter jusqu’à 2 millions d’euros sur des entreprises déjà structurées et qui réalisent entre 1,5 et 2 millions d’euros de chiffre d’affaires.
« Nous avons relevé sur les 12 derniers mois une vingtaine de projets d’investissements intéressants, d’où l’idée de la relance de ce nouveau véhicule financier », indique Alain Ripert, membre du directoire de la Caisse d’Epargne CEPAC, en charge du pôle Outremer. Pour lui, il était nécessaire, voir vital, de renforcer les dispositifs pour accompagner les PME qui se retrouvent prises en étau par la crise sanitaire qui frappe notre pays. « Nous ne pouvions pas être absents dans cette période particulière et nous n’avons pas hésité à mettre 10 millions d’euros dans ce fonds, d’autant plus qu’il y a un réel besoin à la Réunion ».
D’ailleurs, pour Alain Rippert, la sortie de crise des entreprises réunionnaises sera sûrement « plus rapide » qu’en métropole à cause de leur dynamique « plus positive »… Espérons pour les entrepreneurs de la Réunion et de Mayotte que notre expert ait raison. En attendant cette sortie de crise, ces derniers peuvent compter sur leur banque coopérative.