L’événement était co-organisé par la Caisse d’Epargne de Bourgogne France-Comté et la Fédération nationale des Caisses d’Epargne, représentée par son président, Jean Arondel. Philippe Dessertine a exprimé sa vision de l’Europe, avec le Brexit et les difficultés financières auxquelles elle était confrontée.
Il a bien évidemment évoqué la baisse des taux directeurs avec pour objectif de doper les économies, en incitant les Etats à emprunter toujours plus, mais également l’inversion de cette tendance qui ne saurait tarder selon lui. De nombreuses voix se lèveraient en effet sur le thème d’une nécessaire coordination de toutes les banques centrales pour redévelopper « un vrai raisonnement monétaire » dans lequel « la monnaie serait bien une représentation de la richesse et non pas un stimulus de croissance, un outil pour résorber des excédents publics ».
Une condition nécessaire au redressement de la France et de l’Europe « qui doivent prendre leur place dans une nouvelle économie qui doit se réinventer », mais selon Philippe Dessertine, ne doit pas occulter un autre défi de taille: celui de basculer vers un nouveau modèle de développement, soutenable, à la hauteur de l’accélération technologique qui s’est esquissée au tournant de l’an 2000.
