Aujourd’hui, 33 % des créateurs ou repreneurs d’entreprises sont des femmes.
Mais elles sont majoritairement représentées dans le tissu micro-entrepreneurial et concentrées dans le secteur des services.
21 % uniquement sont des fondatrices de start-up et seulement 10 % des entreprises innovantes et de la Tech sont créées et gérées par des femmes.
C’est pourquoi l’entrepreneuriat des femmes fait l’objet d’une politique volontariste des pouvoirs publics, à laquelle s’est associée la Caisse d’Epargne, signant dès 2014 avec l’État une première convention pour le développement de l’entrepreneuriat féminin en France.
Objectif ? Porter à 40 % au moins le taux de création d’entreprises par des femmes.
Reconduit en 2017, ce soutien a évolué en 2021 avec la signature d’une charte d’engagements, avec BPI France et Élisabeth Moreno, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. La mise en place de partenariats avec les acteurs de la création d’entreprises et la participation aux plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes (PAREF) sont deux des engagements pris.
En parallèle, à partir de 2012, la Caisse d’Epargne a réalisé et publié plusieurs baromètres des femmes entrepreneures, en collaboration avec ses partenaires spécialisés dans l’entrepreneuriat et la création d’entreprise, comme France Active ou Initiative France.
Ces baromètres et autres études ont permis notamment de lever le voile sur ce qui peut freiner les femmes dans leur désir d’entreprendre, voire les empêcher de se lancer : écarts de répartition des responsabilités familiales dans les couples, précarité du statut d’indépendant.e…
Certains freins socio-culturels peuvent être également mis en cause, comme l’intériorisation des stéréotypes de genre qui retient inconsciemment trop de femmes dans l’expression de leur audace et de leur ambition ou un défaut de mixité des filières de formation, les écartant de fait des secteurs et métiers qui représentent le plus haut potentiel de création de valeur ajoutée.