Le Groupe BPCE publie ses résultats consolidés du deuxième trimestre et du premier trimestre 2017

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Le Groupe BPCE publie des résultats solides au premier semestre 2017, avec une hausse de 4,8 % de l’ensemble de ses revenus. Ces résultats soulignent la bonne performance des trois métiers du groupe (Banque de proximité, Epargne, Banque de Grande Clientèle) et démontrent la pertinence du modèle diversifié de banque universelle. Malgré l’impact très défavorable des taux bas, les revenus de la Banque de proximité n’ont diminué que de 0,4 % (hors variation de la provision épargne logement) sur le semestre, grâce à une activité dynamique. La Banque de Grande Clientèle a délivré de très bons résultats avec une hausse de ses revenus de 20,8 %, tout comme l’Epargne (+ 9,3 %).

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Pour François Pérol, président du directoire du Groupe BPCE : « Ces résultats démontrent la pertinence de la stratégie du groupe mise en œuvre depuis 2013 et permettent de bâtir un socle puissant pour le prochain plan stratégique qui sera annoncé en novembre prochain. Les métiers de Natixis ont enregistré au cours du premier semestre écoulé de très belles performances, tant s’agissant de la BGC (revenus en hausse de 20,8 %), que de l’Epargne (+ 9,3 %). Parallèlement, en Banque de proximité, les PNB des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne ont résisté (respectivement + 1,2 % et – 0,6 %) à un environnement de taux toujours très contraignant. Au total, les revenus du groupe ont atteint 12,22 milliards d’euros, en progression de 4,8 %. Grâce à un coût du risque maîtrisé et des frais de gestion contenus, le résultat net part du groupe s’élève à 1,9 milliard d’euros. Nos ratios de solvabilité se sont hissés à 14,7 % pour le CET1 et à 20,0 % pour le TLAC, dépassant l’objectif affiché pour 2019. Au-delà de ces résultats, l’agence Moody’s vient de rehausser la perspective de la note long-terme du Groupe BPCE, passée de stable à positive. »

Caisse d’Epargne : activité soutenue en crédit et croissance des commissions

Depuis la fusion des Caisses d’Epargne Picardie et Nord France Europe le 1er mai 2017, donnant naissance à la Caisse d’Epargne Hauts de France, le réseau Caisse d’Epargne regroupe 16 Caisses d’Epargne ainsi que leurs filiales.

  • Fonds de commerce

La stratégie de bancarisation des clients particuliers du réseau Caisse d’Epargne s’est poursuivie au premier semestre 2017 et s’est traduite par une croissance de 3,0 % du nombre de ses clients bancarisés principaux de plus de 25 ans, soit 169 000 clients supplémentaires (dont 128 000 clients équipés). Sur le marché des professionnels, la stratégie de conquête a permis une hausse de 7,7 % du nombre de clients actifs (+ 13 900 clients sur un an). Sur le marché des entreprises, le nombre de clients actifs a progressé de 11,7 % (+ 1 900 clients).

  • Encours de crédit et d’épargne

Les encours de crédit s’établissent à 245 milliards d’euros au 30 juin 2017, en augmentation de 6,9 % par rapport au 30 juin 2016.

Les encours d’épargne s’établissent à 405 milliards d’euros au 30 juin 2017. Ils ont enregistré une hausse de 1,0 % par rapport au 30 juin 2016.

  • Assurance

Le réseau Caisse d’Epargne conserve une activité en hausse significative sur l’assurance, ce qui se traduit par une progression du portefeuille de 6,7 % sur l’assurance dommages-IARD et de 12,4 % sur la prévoyance et la santé.

  • Résultats financiers

Le produit net bancaire du premier semestre 2017 s’établit à 3 606 millions d’euros (hors variation de la provision épargne logement), en baisse de 1,5 % par rapport au premier semestre 2016. Cette évolution procède notamment d’une diminution de 5,8 % de la marge nette d’intérêt (hors variation de la provision épargne logement) et d’une progression de 2,2 % des commissions hors indemnités de remboursement anticipé, ces dernières progressant de 74,2 % comparé au premier semestre 2016. Sur le trimestre, le produit net bancaire s’établit à 1 787 millions d’euros (hors variation de la provision épargne logement), en baisse de 0,1 % comparé au deuxième trimestre 2016.

Les frais de gestion du premier semestre 2017 ressortent à 2 391 millions d’euros (hors éléments exceptionnels), en diminution de 1,3 % par rapport au premier semestre 2016. Sur le trimestre, ils s’établissent à 1 169 millions d’euros, en baisse de 0,9 %.

Le résultat brut d’exploitation du premier semestre 2017 s’établit à 1 226 millions d’euros (hors éléments exceptionnels), en hausse de 0,9 % par rapport au premier semestre 2016. Sur le trimestre, il s’élève à 632 millions d’euros, en hausse de 4,4 %.

Le coût du risque du premier semestre 2017, à 172 millions d’euros, est quasiment stable ( 0,5 %) par rapport au premier semestre 2016. Sur le trimestre, le coût du risque ressort à 91 millions d’euros, en hausse de 3,4 % par rapport au deuxième trimestre 2016.

Le résultat avant impôt (hors éléments exceptionnels) du premier semestre 2017 s’élève à 1 054 millions d’euros, en hausse de 1,4 % par rapport au premier semestre 2016. Sur le trimestre, il s’établit à 540 millions d’euros, en hausse de 4,8 % par rapport au deuxième trimestre 2016.

Après retraitement de l’impact de l’IFRIC 21 et hors éléments non économiques et exceptionnels :

– Le résultat avant impôt s’établit à 1 087 millions d’euros au premier semestre 2017, soit une hausse de 1,2 % par rapport au premier semestre 2016. Au deuxième trimestre 2017, il s’élève à 523 millions d’euros, en augmentation de 5,2 % ;
– Le coefficient d’exploitation diminue de 0,5 point, à 65,2 % au premier semestre 2017 et de 1,2 point, à 65,9 % au deuxième trimestre 2017.

Après prise en compte des éléments exceptionnels et annulation du retraitement de l’impact de l’IFRIC 21, le résultat avant impôt publié s’élève à 1 015 millions d’euros au premier semestre 2017, en diminution de 0,2 % par rapport au premier semestre 2016. Sur le trimestre, il ressort à 521 millions d’euros, en hausse de 3,2 % par rapport au deuxième trimestre 2016.