La France sera, en 2020, parmi les quatre pays européens les plus sévèrement touchés par la crise sanitaire, avec un recul de son PIB de + de 10%.
Dans ce contexte, le Gouvernement accompagne les entreprises et les salariés par la mise en place de dispositifs exceptionnels de soutien (activité partielle, exonération de charges, prêts garantis par l’Etat) à hauteur de 450 milliards d’euros.
Au-delà de ces mesures, entreprises et salariés partagent le même besoin d’avoir davantage de flexibilité pour faire face au recul sans précédent de l’activité économique. Créé il y a 26 ans, le compte-épargne temps (CET) est particulièrement adapté pour répondre à cette ambition. L’ordonnance du 25 mars 2020 en a ainsi assoupli les règles d’utilisation pour permettre aux entreprises de réduire la durée du travail lors du confinement et leur garantir une plus grande disponibilité de leurs salariés à la faveur de la reprise économique.
Cette mobilisation du CET pour répondre à l’urgence de la relance souligne la vocation originelle de cet outil, à savoir faciliter l’organisation et la gestion du temps de travail. Le CET offre de multiples opportunités (rémunération complémentaire, périodes de repos, épargne salariale…) et, aujourd’hui, il peut aussi permettre l’allongement de la durée du temps de travail au service de la productivité des entreprises et du pouvoir d’achat des salariés.
Le CET, c’est enfin un produit d’épargne à part entière. En monétisant les droits qu’il a acquis au titre de son CET, un salarié a la possibilité de mieux préparer sa retraite, en rachetant des cotisations d’assurance vieillesse, des années d’études ou des années incomplètes, et en alimentant un plan d’épargne salariale.