La Covid-19 a bousculé les Banques Alimentaires. Du jour au lendemain, une nouvelle manière de travailler s’est imposée à nous, avec des équipes réduites mais hyper-mobilisées. De nouveaux besoins ont aussi émergé. Nos salariés et bénévoles pouvant poursuivre leur mission ont assuré la continuité. Les Banques Alimentaires n’ont pas fermé un seul jour depuis mars 2020 et se sont réorganisées avec beaucoup d’agilité. Autre effet des confinements : l’arrivée de nouveaux bénévoles. Spontanément, beaucoup de personnes se sont dit : « J’ai du temps, je vais aller aider les Banques Alimentaires ». Parmi eux, de nombreux jeunes. Une bonne surprise !
De nouveaux profils sont apparus aussi parmi les bénéficiaires. On a vu arriver des étudiants, des auto- entre preneurs, des intérimaires non indemnisés, des travailleurs non déclarés, des saisonniers…
Les dons ont un impact direct sur nos missions
Nous menons régulièrement une étude avec l’institut CSA. 51 % des répondants ont déclaré avoir recours à l’aide alimentaire depuis moins d’un an. C’est clairement lié à la crise. Un tiers a des enfants de moins de trois ans. La perte d’emploi, la séparation et la maladie sont les principales causes d’un recours à l’aide alimentaire. Le bénéficiaire, c’est quelqu’un qui nous ressemble.
Que faire pour que la précarité recule ?
Communiquer davantage autour de l’accès aux droits pour le dédramatiser, ce serait déjà un pas énorme. Le mécénat financier est une piste, avec des produits dans lesquels une part des dividendes est reversée aux Banques Alimentaires. Les mécènes, les donateurs doivent savoir que leur soutien a socialement beaucoup d’impact. Grâce à notre modèle de collecte et de distribution gratuites, pour 1 € investi dans une Banque Alimentaire, c’est 12 € de denrées qui sont redistribués !
