Pourquoi est-il important pour les Caisses d’Epargne de se mobiliser pour accompagner les jeunes dans cette période difficile ?
FLORENCE RAINEIX. La solidarité et la lutte contre toutes les formes d’exclusion sont dans l’ADN des Caisses d’Epargne. Depuis leur origine, elles ont toujours été en proximité avec les jeunes. Les accompagner dans les périodes difficiles est une évidence.
En tant que banques coopératives régionales, une des forces des Caisses d’Epargne est de pouvoir capter, au plus près du terrain, les problématiques auxquelles peuvent être confrontées certaines populations. Les difficultés éprouvées par les jeunes, qu’elles soient financières ou sociales, ont été identifiées rapidement après le début de la crise et ont aussitôt déclenché la mobilisation, massive et unanime, des Caisses d’Epargne.
La Fédération nationale a bien sûr pris part à cette mobilisation. La proposition d’un microcrédit d’urgence dont de nombreux jeunes ont pu bénéficier en est une illustration.
Quel rôle une fédération comme celle des Caisses d’Epargne peut-elle tenir dans un contexte comme celui que nous connaissons depuis plus d’un an ?
F.R. Nous fédérons les énergies et les idées, et elles sont fortes et variées, qui émanent de nos membres, les Caisses d’Epargne. Par exemple, en début d’année, nous avons contribué à concrétiser leur volonté de participer au plan « #1jeune1solution » du gouvernement et signé, avec 35 grandes entreprises françaises, l’engagement de recruter 100 000 jeunes.
Nous sommes là pour identifier, partager et promouvoir à un niveau national certaines initiatives à impact ou bonnes pratiques locales. C’est dans cette logique qu’a été décidé de soutenir nationalement l’association #1CabasPour1Etudiant, née de la crise sanitaire début février à Lyon, pour favoriser son développement et son implantation dans les autres villes étudiantes en France.
Ne craignez-vous pas que cette mobilisation ne retombe lorsque la crise sera passée ?
F.R. En matière de solidarité, je crois au contraire que les Caisses d’Epargne font preuve d’une grande constance. Elles ont toujours su et sauront, aujourd’hui et demain, être présentes auprès des jeunes. Elles sont plus que jamais engagées qu’il s’agisse d’adapter, de renforcer des actions et des dispositifs déjà existants, ou d’innover.
La jeunesse, ce n’est pas simplement l’avenir de notre société, mais c’est aussi son présent. Je ne doute pas un instant que nous saurons, en permanence, avoir une attention particulière à son égard, tout faire pour qu’elle puisse s’épanouir, continuer à rêver, à faire des projets et surtout à les réaliser.