En 2020, le produit net bancaire de la banque coopérative des Hauts de France est resté stable, soit 640 M€. Cependant, sur cette même période, les encours de crédits se sont envolés, à hauteur de 7,2 milliards d’euros, soit +20% par rapport à 2019. Une progression qui voit également la balance pencher vers l’activité entreprise, montée à 3,8 Mds€, incluant 600 M€ de prêts garantis par l’Etat (+23% par rapport à 2019). Dans le même temps, pas moins de 14 000 reports de crédits ont été mis en œuvre.
Globalement, le volume d’encours s’est accru pour atteindre 42 Mds€ l’an passé.
Les ambitions que nourrit la banque n’ont cependant pas été ternies par la situation sanitaire. Elle poursuit son entrée dans le marché agricole, un marché concurrentiel, où elle se destine à une seconde place de choix à long terme, comme le souligne Laurent Roubin, son président du directoire : « On est sur la transformation de l’agriculture raisonnée et bio. On est en temps long. L’objectif est d’être numéro deux à horizon dix ans ». Elle porte également un regard vers l’est, en direction de la Belgique, où désormais une entreprise sur cinq est cliente de la Caisse d’Epargne. « On a réussi en Belgique, on accélère », résume Philippe Lamblin, président du Conseil d’Orientation et de Surveillance.
Elle poursuit également ses actions de conquête d’une clientèle jeune. Sur les 36 000 nouveaux clients qu’elle a accueillis depuis le début d’année, la moitié est âgée de moins de 25 ans. « Nous sommes le premier banquier de la jeunesse » réaffirment ses dirigeants.
Pour finir, il est a noter que dans un contexte si particulier, tant sur le plan sanitaire qu’économique, la banque a renouvelé en profondeur sa gouvernance coopérative avec l’élection ou la réélection de ses 350 administrateurs de sociétés locales d’épargne. Ils exerceront leur mandat pendant 6 ans et accompagneront le développement de la banque sur le territoire.