Favoriser l’insertion professionnelle

Favoriser l’insertion professionnelle…

Les étudiants sont 45% à dépendre d’emplois saisonniers voire précaires pour financer leur quotidien et leurs études. Ils sont donc fortement touchés par le gel du marché de l’emploi et les incertitudes sur l’activité des entreprises. Face à cette situation, les Caisses d’Epargne sont plus mobilisées que jamais pour jouer leur rôle d’employeur de référence.

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3 questions à Nicole Etchegoïnberry, Présidente du directoire de la Caisse d’Epargne Loire Centre, membre de CAP RH.

Comment les Caisses d’Epargne peuvent-elles favoriser l’insertion des jeunes dans cette période de crise sanitaire ?

NICOLE ETCHEGOÏNBERRY. L’engagement des Caisses d’Epargne auprès des jeunes ne date pas, loin s’en faut, de 2020. Mais il a pris tout son sens dès l’arrivée de la crise sanitaire qui a frappé, fragilisé, la jeune génération. Qui peut le contester, c’est dur en 2021 d’avoir 20, 21, 22 ans et même plus en France.

Nous avons donc « poussé les feux », renforcé notre action vis-à-vis des jeunes, qu’ils soient apprentis, étudiants ou jeunes actifs. C’est tout l’esprit du plan mené globalement par BPCE et développé au niveau local par les Caisses d’Epargne. Il peut ainsi se résumer : aucun jeune ne doit être contraint de renoncer à ses études, à ses projets pour des raisons économiques.

Quelles formes prend cet accompagnement spécifique sur le terrain de l’emploi ?

N.E. Agir localement, c’est notre ADN à nous, les Caisses d’Epargne. Chacune des Caisses d’Epargne apporte ainsi sa réponse personnalisée, au plus proche de ses territoires. Les actions mises en œuvre pour les jeunes visent essentiellement à faciliter leur insertion professionnelle et à favoriser leur emploi. Nous avons un seul intérêt, celui de les aider.

Cette année, les Caisses d’Epargne devraient ainsi fournir un premier emploi à près de 1 200 jeunes et participent à cet effet au plan gouvernemental « 1 jeune 1 solution ». Nous ferons aussi porter notre effort sur deux orientations fortes de notre politique de ressources humaines, l’alternance et les contrats de professionnalisation. Enfin, et ce n’est pas la moindre de nos actions, nous engagerons davantage de stagiaires cet été dans les agences.

Quand de nombreuses entreprises, pour cause de télétravail, annulent des stages, nous devons témoigner de notre solidarité, une valeur majeure pour les Caisses d’Epargne.

Quelles réalisations emblématiques peut-on citer de cet engagement auprès des jeunes ?

N.E. Au niveau national, je voudrais seulement évoquer la création de BPCE Campus, le CFA Groupe qui devrait à terme se développer sur tout le périmètre de BPCE. Ce dispositif de formation sera cette année initié dans 3 Caisses d’Epargne pilotes (Ile de France, Normandie, Rhône-Alpes) avec une promotion de 60 étudiants.

Mais comment ne pas citer les partenariats de plus en plus nombreux des Caisses d’Epargne avec des acteurs de terrain dans les quartiers défavorisés des villes ou les territoires ruraux délaissés !  Et permettez-moi également de mentionner un exemple à l’actif de la Caisse d’Epargne Loire-Centre : en vertu d’un accord avec l’association KODIKO, quelques-uns de nos salariés vont accompagner des réfugiés diplômés en situation régulière à s’intégrer dans le monde du travail.

Voilà aussi une forme de mécénat de compétences qui s’inscrit dans un engagement global et local vis-à-vis d’une jeune génération que nous n’entendons pas, vous l’aurez compris, « sacrifier ».