La conférence de lancement du Baromètre a été organisée mardi 30 juin dans les locaux de la Fédération nationale des Caisses d’Epargne, à Paris.
Les quelque cents participants, issus du secteur professionnel de la microfinance et des secteurs connexes, ont été accueillis par Florence Raineix, directrice générale de la Fédération nationale des Caisses d’Epargne, et Nathalie Touzé, directrice exécutive de Convergences.
Chacun a pu ensuite prendre connaissance des chiffres clés 2014 de la microfinance et de l’inclusion financière, d’abord au niveau mondial avec Mickaël Knaute, directeur général d’Oxus, puis au niveau européen et en France avec Cédric Turini, responsable RSE à la Fédération nationale des Caisses d’Epargne. Le dynamisme du secteur de la microfinance s’est poursuivi en 2014 avec +11,4% des encours et +9,2% du nombre d’emprunteurs par rapport à 2013.
En France notamment, le nombre de microcrédits personnels garantis distribués a continué de croître, avec, en 2014, 14 774 prêts accordés, essentiellement dans le secteur de l’emploi et de la mobilité (en progression de 14,8% par rapport à 2013).
Côté professionnels, ce sont 37 751 microcrédits professionnels qui ont été accordés en France en 2014, permettant la création ou le maintien de 50 000 emplois.
Cette année le baromètre inclut une étude inédite, « Inclusion financière 3.0 : quels enjeux pour la finance numérique ? ». Ce sont Louis-Olivier Favot, business analyst et project manager chez Microcred et Philippe Breul, expert Mobile Money et Banque à Distance chez PHB Development, qui ont présenté les résultats de cette étude, évoquant l’essor de la finance numérique (mobile banking, banque en ligne, …) qui vient bouleverser le secteur de la microfinance, tant dans les activités des institutions de microfinance que pour ses bénéficiaires, soulignant que la finance digitale était un moyen d’augmenter l’inclusion financière. La conférence a été conclue par Frédéric Roussel, président de Convergences, qui a fait remarquer notamment que « la microfinance, c’est à la fois la cohésion sociale et l’accès à la culture entrepreneuriale ».