3 questions à Sophie Courtin-Bernardo

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Notre entretien avec la co-fondatrice de L-Start, dans le cadre du numéro spécial #CultureCoop consacré aux femmes de talents.

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Quelles sont les attentes des candidates à la création d’entreprises ?

SOPHIE COURTIN-BERNARDO L’entrepreneuriat attire de plus en plus de femmes aux profils toujours différents. Pourtant, quels que soient leurs parcours, leurs attentes sont similaires. Elles recherchent des méthodes pour passer à l’action et aller plus vite. Souvent victimes du « syndrome de l’imposteur » (un sentiment d’illégitimité), elles ont besoin d’être encouragées et soutenues pour donner vie à leur projet.

Parmi les réseaux existants, quelle est votre spécificité ?

SOPHIE COURTIN-BERNARDO En lançant L-Start en 2015, nous avons créé le réseau dont nous aurions eu besoin, le seul offrant un accompagnement 100% digital pour que chacune puisse puiser les ressources dont elle a besoin quand elle en a besoin où qu’elle soit. Nous avons réuni ce qui nous paraissait déterminant pour réussir : des outils, un collectif d’expertes, des formations ciblées, un parcours pour acquérir de la méthodologie et une communauté bienveillante d’entraide pour aller encore plus loin.

Pourriez-vous définir une typologie de vos clientes ?

SOPHIE COURTIN-BERNARDO Notre communauté est constituée majoritairement de femmes en reconversion de toute la France mais aussi des expatriées entre 35 et 45 ans qui ne se reconnaissent pas dans les rôles modèles proposés par l’univers startup. Elles entreprennent pour donner du sens à leur vie professionnelle et souhaitent être accompagnées pour bâtir leur confiance en elles et trouver la bonne méthode pour avancer efficacement. Elles ne veulent pas construire le prochain Google mais veulent devenir rentables rapidement. Elles sont majoritairement dans les services mais certaines proposent aussi boutiques e-commerces, artisanat, commerce de proximité, éducation…

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Sophie Courtin-Bernardo

Après une carrière de 12 ans à l’international en tant que responsable export pour des entreprises de l’industrie parapharmaceutique, elle allie désormais ambition professionnelle, vie de famille et expatriation. Entrepreneure depuis 2011 à temps partagé et temps plein depuis 2013, son profil nous interpelle et vient alimenter l’article « L’entrepreneuriat des femmes, enjeu économique et social« 

 

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